Au commencement

X-Men First Class, réal. Matthew Vaughn, cast. James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon…

Synopsis

Avant que le professeur X et Magnéto prennent leurs noms, ils ont été jeunes, ont découvert leurs mutations, ont souffert. Avant de devenir des ennemis, ils ont été amis et travaillaient ensemble pour éviter la troisième guerre mondiale au moment de la guerre froide. Ils faisaient face au même adversaire Sebastian Shaw.

Quoi d’autre ?

X-Men 1, 2,3, j’ai adoré. Ce nouvel opus vaut le détour. Oui c’est un blockbuster américain, et alors. Le scénario est sympa, on connait la final et alors ? Ce qui différencie cet épisode des précédents (hormis le changement de réalisateur), c’est la touche année 60. De plus, les personnage de Charles et Erik sont creusés et cela donne un peu de relief au film. Je ne suis pas forcément convaincu par l’utilisation une fois encore des camps de concentration pour trouver l’origine du désordre psychologique du personnage d’Erik. La torture et les expériences, la volonté de retrouver ses bourreaux sont de bons éléments, et colle tout de même bien au personnage. Par contre l’univers des années 60 est bien rendu et j’ai adoré le personnage de Charles, un peu hautain, plein de certitudes. Le petit clin d’oeil : l’insertion d’archives de l’époque au sujet de la guerre froide et de l’embargo de Cuba, la documentaliste au fond de moi est resté jusqu’à la fin du générique dans l’espoir d’y lire les sources utilisées…. mais pas de chance elles n’y étaient pas. Dommage.

Un opus plaisant, de joli effets spéciaux, des personnages attachants, un bon moment au cinéma.

En attendant le film : je lisais les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katerine Pancol sur mon ebook.